Le père Christian

Le père Christian poursuit l’œuvre des Religieux Serviteurs des Malades (les Camilliens) en soignant et secourant les exclus et les malades, afin de REDONNER LA VIE, chaque fois qu’elle est menacée par la pauvreté, la souffrance, la maladie ou l’ignorance.

«Je suis parti en Afrique, avec l’idéal de vivre pauvre parmi les pauvres, en partageant leur vie… Mais je me suis trouvé bien au Bénin lorsque j’ai accepté d’y être pour toujours ” regardé comme” un étranger, un riche, quoi que je fasse, quelle que soit ma condition de vie… ma richesse vient de ma culture, de ma formation et je la dois à mes ancêtres…».
«Le combat de toute ma vie aura été d’essayer de mettre les soins de santé essentiels à la portée des plus pauvres»

Les premiers pas au Bénin du père Christian remontent à 1971. Dans le village, de Dogbo, Il a construit un hôpital de 150 lits dont la gestion a été laissée aux autochtones après 13 années. Lors de cette première expérience béninoise, il a travaillé avec d’autres religieux et laïcs, animés par le même idéal d’aider les plus démunis : le père Bernard (alsacien), Sœur Julia (espagnole), et des infirmières coopérantes (françaises). Pendant cette période, il a soigné les premiers cas d’Ulcères de Buruli.
Puis, à 42 ans, dans la perspective de la prise en charge du Centre Anti Lèpre de Davougon, il a repris ses études. A Paris, pendant 3 ans, il a suivi la formation d’infirmier avec une spécialisation sur la lèpre.
En 1987, il a retrouvé le père Bernard et entrepris avec lui la réhabilitation de l’ancienne léproserie de Davougon. A Zagnanado, auprès de Sœur Julia, il renouait avec son travail d’assistant lors des opérations chirurgicales des ulcères de Buruli.
Aujourd’hui, cette belle aventure de la fraternité envers les plus démunis que le père Christian a réussi à partager au-delà des frontières, se perpétue. L’ancienne léproserie synonyme d’exclusion et de mouroir est devenue un vasteCentre de Santé polyvalent animé et ouvert aux exclus et aux plus démunis….. et à toutes les lèpres actuelles.

Prix Raoul Follereau de l’Académie Française en 2008

Prix Raoul Follereau de l’Académie Française en 2008 «pour son engagement auprès des lépreux et de tous les exclus, en particulier les plus souffrants».

Nommé «Chevalier de la Légion d’Honneur» 

pour ses 40 années de bénévolat associatif au service des plus pauvres au Bénin» (Journal officiel du 14 juillet 2012).

Remise de la médaille par Guy Aurenche Président du C.C.F.D. à la fête de l’association, le 21 Juillet 2013. 

Nommé et promu «Officier de l’Ordre du Mérite Social du BENIN»

à l’occasion de la journée mondiale des Lépreux, le 27 janvier 2013.